L’Union Européenne proscrit le protectionnisme

Récemment, sur Sud radio, l’économiste Philippe Murer a répondu à l’invitation d’André Bercoff dans « Bercoff dans tous ses états”. Son livre qui s’intitule « Sortir du capitalisme de désastre » a été au centre de la conversation. Il s’agit de son dernier ouvrage paru chez Jean-Cyrille Godefroy.

Le gaullisme est une garantie de puissance économique nationale

S’il n’est pas question de se lancer dans le protectionnisme, il y a encore d’autres alternatives. Les Français n’y sont pas du tout étrangers, car ils ont le Gaullisme (et le Colbertisme). Il permet au peuple d’avoir une certaine liberté économique. Il y a également des mesures réglementaires de protection et de développement qui pourraient nous permettre d’accéder à une croissance plus rapide, pendant cette entrevue dans le studio de Sud Radio. Et il a poursuivi que contrairement à la déclaration de Margaret Thatcher, nous avons toujours le choix et nous pouvons éviter de tomber dans le jeu du protectionnisme.

Les Français ont déjà fait ce choix avec de Gaulle. Il est vrai que nous vivons une autre époque et nous sommes dans une autre situation. Mais qu’à cela ne tienne, nous pouvons toujours prendre des leçons du gaullisme. Il y a encore beaucoup de choses à en tirer. Nos voisins l’ont compris, en l’occurrence, les Suisses n’ont pas privatisé leur chemin de fer. Ils ont un réseau de chemins de fer performant. Ponctuel, productif, car il n’y a jamais de grève, les prestations sont de bonne qualité et bon marché. C’est la raison pour laquelle ce pays est parmi les plus riches du monde. Son industrie est riche et forte, car l’État suisse la protège.