Mieux comprendre le destin du gaullisme

Dès que Georges Pompidou décède en 1974, le terme gaullisme est devenu de plus en plus flou. À l’époque, le régime commençait à ne plus avoir un leader naturel. En effet, durant environ une vingtaine d’années, l’Elysée est devenu la propriété de Valéry Giscard d’Estaing, un libéral, avant d’être mise à disposition de François Mitterrand, un socialiste. Et la formation gaulliste a vu le jour…

La même année, c’est-à-dire en 1974, le gaullisme se subdivisait en deux partis pour donner lieu aux orthodoxes et pompidoliens. Les premiers soutenaient Jacques Chaban-Delmas à la présidence. Tandis que les seconds encourageaient la candidature de Valéry Giscard d’Estaing.

Le gaullisme de l’époque a été marqué par l’arrivée de Jacques Chirac au trône du Premier ministre en mai 1974, sa participation massive à l’U.D.R et la mise à l’écart des barons. Le destin du régime est certainement défini par la dispute entre Valéry Giscard d’Estaing et son Premier ministre qui a démissionné de son poste en août 1976. En décembre de la même année, l’U.D.R a encore été transformé en RPR ou Rassemblement pour la République, ce qui a marqué le destin du gaullisme. Il s’agit d’une machine politique dont le rôle est d’encourager Jacques Chirac avec ses ambitions présidentielles.